Le Temps des cerises
Le Temps des cerises (Französisch: [lə tɑ̃ de səʁiz], Die Zeit der Kirschen) ist ein im französischsprachigen Raum sehr bekanntes Volkslied, Liebeslied und später Protestlied, das 1866 in von Jean-Baptiste Clément (Text) und Antoine Renard (Musik) geschrieben wurde. Der ursprüngliche Text handelt von einer verlorenen Liebe, drückt aber auch Mut und Hoffnung auf erfüllte künftige Liebe aus. Das Lied erhielt nach der Niederschlagung der Autonomieregierung der Pariser Kommune eine weitere Bedeutung als eine Metapher über die erlittene Niederlage, verbunden mit der Hoffnung auf zukünftige Lebensumstände, wenn die Revolution die sozialen und wirtschaftlichen Verhältnisse geändert haben würde. Es erhielt weitere Strophen, von denen angenommen wird, dass sie einer Krankenschwester gewidmet wurden, die in der „blutigen Maiwoche“ gekämpft hat, als die Truppen der regulären Französischen Armee die Kommunarden stürzten.[1]
In Saint-Denis spielt die Uhr des Rathauses zu jeder vollen Stunde abwechselnd entweder Le roi Dagobert a mis sa culotte à l'envers oder Le temps des cerises.[2]
Das Lied inspirierte die Kommunistische Partei Böhmen und Mähren, zwei Kirschen in ihr Logo zu integrieren.[3]
In Deutschland ist das Lied weniger bekannt. Eine deutsch-französische Version von Le Temps des cerises sang der Liedermacher Wolf Biermann bei einem Konzert in den Leipziger Messehallen am 1. Dezember 1989 kurz nach der Öffnung der innerdeutschen Grenze. Das Konzert wurde erstmals sowohl im bundesdeutschen als auch im DDR-Fernsehen live übertragen.[4] Der Liedermacher Reinhard Mey nahm eine Version des Liedes auf Französisch für sein Album Bunter Hund (2007) als Hidden Track auf.
Text
Es gibt viele Versionen, aber die folgende ist die die bekannteste. Sie wurde insbesondere durch den Chansonnier Yves Montand weltberühmt:
Quand nous chanterons le temps des cerises,
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête.
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur.
Quand nous chanterons le temps des cerises,
Sifflera bien mieux le merle moqueur.
Mais il est bien court le temps des cerises,Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d'oreilles,
Cerises d'amour aux robes pareilles
Tombant sous la feuille en gouttes de sang.
Mais il est bien court le temps des cerises,
Pendants de corail qu'on cueille en rêvant.
Quand vous en serez au temps des cerises,Si vous avez peur des chagrins d'amour
Évitez les belles.
Moi qui ne crains pas les peines cruelles,
Je ne vivrai point sans souffrir un jour.
Quand vous en serez au temps des cerises,
Vous aurez aussi des peines d'amour.
J'aimerai toujours le temps des cerises :C'est de ce temps-là que je garde au cœur
Une plaie ouverte,
Et Dame Fortune, en m'étant offerte,
Ne pourra jamais fermer ma douleur.
J'aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au cœur.
Weblinks
Einzelnachweise
- A ce propos citons Louise Michel dans La Commune Histoire et souvenirs (1898): Au moment où vont partir leurs derniers coups, une jeune fille venant de la barricade de la rue Saint-Maur arrive, leur offrant ses services : ils voulaient l'éloigner de cet endroit de mort, elle resta malgré eux. Quelques instants après, la barricade jetant en une formidable explosion tout ce qui lui restait de mitraille mourut dans cette décharge énorme, que nous entendîmes de Satory, ceux qui étaient prisonniers ; à l'ambulancière de la dernière barricade et de la dernière heure, J.-B. Clément dédia longtemps après la chanson des cerises. -Personne ne la revit. […] La Commune était morte, ensevelissant avec elle des milliers de héros inconnus.
- From French Kings to a Deadly Raid: The History of Paris’ Saint-Denis Area. In: Associated Press, 18. November 2015.
- Kdo jsme. In: Communist Party of Bohemia and Moravia. Abgerufen am 27. Oktober 2019.
- Wolf Biermann – Le Temps des Cerises (1871) – Die Zeit der Kirschen. Abgerufen am 9. August 2019.